Après avoir entrepris des études en communication, Sophie Ouellet a complété, en 2005, un baccalauréat multidisciplinaire en arts plastiques, sociologie et service social. Le bagage de connaissances qu’elle a acquises sur l’humain, jumelé à son expérience de vie, l’amènent à créer des œuvres riches sur les plans psychologique et social. Ce n’est donc pas un hasard si son travail est intimement lié à la résilience. Ce sujet la passionne profondément, car il appelle une transformation personnelle après avoir traversé une épreuve. Comme quoi, il en ressort toujours quelque chose de positif.
L’artiste a commencé à peindre il y a près de 20 ans, afin de contrer la solitude causée par son déménagement de sa ville natale, Thetford Mines, vers Québec. Depuis 10 ans, elle exerce son art professionnellement. Elle est aujourd’hui reconnue internationalement, notamment à New York et à Shanghai. Ce qui l’intéresse avant tout est l’impact de l’artiste sur son environnement, puis sur la société. Plus qu’une décoration, l’œuvre doit sortir de son cadre esthétique. « L’artiste tient un propos, déclare-t-elle, et l’art abstrait me permet de me dévoiler tout en me cachant un peu, car j’aime que les gens puissent s’approprier mon art. »
Sa vision de la philanthropie ? « Un humain qui donne à un autre humain. Que ce soit en argent ou en bénévolat, il existe de nombreuses façons d’être philanthrope. À chacun de trouver la sienne. »
Relatant les splendides couchers de soleil que lui offrait la vue depuis le PEPS, la diplômée exprime son fort attachement envers son alma mater. Que l’Université Laval accepte sa toile représente pour elle une reconnaissance par ses pairs qui lui fait chaud au cœur. Une gratitude ressentie de part et d’autre.