60 ans d’action philanthropique
Il y a 60 ans, Willard Garfield Weston et son épouse Reta Howard Weston étaient animés d’un désir de contribuer à la santé et au mieux-être des Canadiens répartis aux quatre coins du pays. C’est grâce à un don d’actions de l’entreprise familiale George Weston Limited que le couple a créé, en 1960, la Fondation W. Garfield Weston, qui lui a permis de soutenir des organismes et fondations œuvrant dans des domaines variés comme la biodiversité, la culture et la santé. L’ampleur de leur générosité s’est dessinée dès sa première année d’activité, où elle a concrétisé l’un des premiers dons d’envergure, soit 1 M$, à la recherche médicale.
L’innovation au profit de la santé des populations
Inspirés par l’approche philanthropique de Willard Garfield Weston et de son épouse, les descendants de M. Weston allient leurs forces avec des partenaires avant-gardistes dans le but de faire progresser le Canada et créer des retombées durables. C’est en 2020, alors que la Fondation célébrait ses 60 ans d’activités, que ses dirigeants ont décidé de changer son nom pour la Fondation de la Famille Weston. Guidée par la conviction profonde qu’un environnement sain est intimement lié à la santé des populations, le président du comité de la Fondation, Geordie Dalglish, concentre ses actions sur le soutien de la recherche et l’innovation de premier plan dans les domaines de la santé et de la préservation des écosystèmes.
Soutenir la recherche nordique
En 2017, grâce à une importante contribution de la Fondation de la Famille Weston, des chercheurs de l’Université Laval ont fait avancer l’état des connaissances sur les écosystèmes marins du Grand Nord, plus précisément dans la région du Nunavut. Depuis plusieurs années, les équipes des océanographes Louis Fortier et Philippe Archambault du regroupement stratégique Québec-Océan étudient les effets du recul spectaculaire de la banquise sur les populations d’invertébrés, de poissons, de phoques et de baleines qui sont au cœur de l’économie inuite traditionnelle. Leurs études visent aussi à décrire les écosystèmes de haute mer et du fond dans cette région mal connue et s’appuient sur les données recueillies à partir du NGCC Amundsen et sur l’échantillonnage de la faune et de la flore retrouvées sur l’épave de l’Erebus, un navire de l’expédition Franklin 1845.
« Bien que le Nord canadien soit géographiquement éloigné et peu peuplé, son importance dans le contexte plus large de la durabilité environnementale, culturelle et économique ne peut être ignorée, reconnaît M. Dalglish. La nécessité de financer la recherche dans cette région est impérative et peut offrir des informations cruciales sur l’avenir de notre planète. »
En 2021, quatre bourses variant entre 15 000 $ et 100 000 $ ont permis à des étudiantes et étudiants de l’Université Laval de réaliser des projets de recherche entourant la santé des populations et des écosystèmes marins arctiques, notamment l’importance de la pêche autochtone à petite échelle pour la santé, l’économie et la sécurité alimentaire des communautés nordiques.
Plus récemment, la Fondation de la famille Weston a contribué au projet d’exploration sous-marine de l’océan Arctique du réseau de centres d’excellence ArticNet. À l’aide du sous-marin robotisé HUGIN 1000, l’équipe de scientifiques dirigée par le professeur Marcel Babin étudie les variations de luminosité sous la banquise et ses effets sur les écosystèmes arctiques. Le financement accordé par la Fondation a permis d’embaucher des étudiants gradués et des professionnels de recherche pour mener à bien ce projet de recherche et d’enseignement.
« Investir dans la recherche nordique, c’est investir dans notre avenir collectif, s’engager à préserver le monde naturel et reconnaître la sagesse vitale détenue par les personnes qui appellent cet endroit remarquable leur chez-soi », explique M. Dalglish.
Cette fondation familiale, avec près de 30 M$ déjà investis, est la principale bailleuse de fonds privée de la recherche scientifique dans le Nord canadien. Elle est fière de poursuivre son appui à cette importante recherche scientifique menée par l’Université Laval, un chef de file en sciences arctiques.