Titulaire d’un baccalauréat en commerce et d’une maîtrise ès arts, Jean Turmel est un financier au grand cœur. Il est persuadé que l’Université Laval a eu un impact déterminant sur sa vie, sa carrière, ses réussites et sa capacité à redonner au suivant. C’est pourquoi il s’investit au sein de son alma mater depuis sa diplomation en 1967.
Une carrière épatante
Jeune diplômé, Jean Turmel occupe déjà des postes stratégiques. Dʹabord vice‐président, marché monétaire à Dominion Securities pendant 10 ans, il poursuit une carrière fructueuse où il ne cesse de gravir les échelons, notamment durant 24 ans à la Banque Nationale.
En 2005, il fonde Perseus Capital Inc., une société-conseil en valeurs mobilières qu’il préside encore à ce jour. Aujourd’hui âgé de près de 80 ans, il est toujours très actif et continue de suivre le marché et de conseiller de grandes institutions dans la gestion de fonds.
Administrateur chevronné, Jean Turmel a aussi été impliqué dans près de 30 conseils d’administration au cours de sa carrière, dont plusieurs à titre de président, pensons aux conseils du Groupe Canam, d’Alimentation Couche-Tard et de la Fondation de l’Orchestre de Chambre – Musici de Montréal.
La jeunesse et l’éducation sont au cœur de ces implications sociales. Il a joué un rôle incontestable dans la place qu’occupe aujourd’hui le milieu universitaire dans les grandes décisions économiques du Québec en fondant le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (Cirano), et comme président de l’Institut de finance mathématique de Montréal (IFM2).
Le sens de l’engagement
Ce prolifique homme d’affaires dit avoir hérité de son père le « goût de donner ». Selon M. Turmel, on ne donne pas parce qu’on est riche, on est riche parce qu’on donne. « Ces mots ont toujours guidé mes actions. Si je me suis tant investi dans la philanthropie et le don de soi, c’est aussi parce que la générosité nous offre la richesse du cœur; un trésor personnel qui dure et ne se chiffre pas. Plus on donne, plus on est heureux », partage-t-il avec conviction.
Tout au long de sa vie, Jean Turmel a tâché d’incarner cette philosophie dès que l’occasion se présentait, même lorsqu’il avait encore peu à donner.
La philanthropie, génératrice de belles histoires
Suivant cette philosophie, il était tout naturel pour M. Turmel d’en arriver à fonder en 2005, de concert avec sa conjointe, la Fondation Lorraine et Jean Turmel, qui a pour mission de promouvoir les arts et l’éducation par le biais d’organismes tels que les Violons du Roy et les Grands Ballets canadiens. Ce philanthrope s’engage aussi personnellement à travers différents projets porteurs pour les étudiantes et étudiants de l’Université Laval.
Jean Turmel a d’abord soutenu financièrement la recherche et l’enseignement en astrophysique. Son important don a permis à l’Université Laval de moderniser son observatoire d’enseignement, situé à Saint-Elzéar-de-Beauce.
Quelques années plus tard, il décide d’encourager le transfert des connaissances en finance en créant le Fonds de développement des Salles de marchés FSA qui a permis de familiariser la relève à l’information financière et à ses outils de pointe. Aujourd’hui, les étudiants ont accès à des salles des marchés à la fine pointe – dont l’une est nommée en son honneur – qui leur permettent de suivre les transactions à la Bourse en temps réel et de faire des simulations. Tout est informatisé et l’information provient de partout dans le monde.
« En donnant, je veux permettre à d’autres de se réaliser et d’être en mesure à leur tour de redonner. Cet effet d’initiative positif habite mes pensées et guide mon engagement philanthropique. J’aime à imaginer mon don personnel se perpétuant de génération en génération : qu’il soit générateur de belles histoires de succès. Ce n’est pas qu’un geste dans l’instant, mais surtout l’amorce d’un cercle vertueux pour aujourd’hui et demain. »
Un homme aux passions contagieuses
Les intérêts de M. Turmel sont variés, en passant par la chasse, la pêche, l’astronomie, les arts, la culture et bien sûr la finance, passions qu’il partage avec son vaste réseau d’amitiés. Il mord dans la vie avec vivacité et cette même énergie se déploie dans ses diverses implications sociales.
De la culture aux affaires, Jean Turmel espère contribuer au développement de l’esprit philanthropique au Québec.
