Un dynamisme inspirant et contagieux
Grand diplômé de l’Université Laval et spécialiste des marchés financiers internationaux, Jean Raby identifie avec aisance les éléments qui ont contribué à son impressionnant parcours : une formation de qualité, une bonne dose d’audace et un peu de chance.
De l’Université Laval au continent européen
Diplômé en droit de l’Université Laval, Jean Raby est également détenteur d’une maîtrise en relations internationales de l’Université de Cambridge puis d’une maîtrise en droit de l’Université Harvard.
Sa carrière professionnelle a débuté comme avocat d’affaires chez Sullivan & Cromwell à New York et à Paris de 1989 à 1996. Il a ensuite travaillé pendant 16 ans au sein de la division banque d’investissement de Goldman Sachs, avant de rejoindre Alcatel-Lucent, où il travailla de 2013 à 2016 comme vice-président à la direction, directeur financier et directeur juridique. En 2017, il est nommé directeur général de Natixis Investment Managers. Natixis IM est l’un des plus importants gestionnaires de portefeuille du monde avec des actifs sous gestion de 1 300 milliards d’euros. Il quitte Natixis IM en avril 2021 pour cofonder et codiriger une société d’acquisition à vocation spécifique, Odyssey Acquisition, cotée à la bourse d’Amsterdam. Après la fusion de Odyssey Acquisition avec une société opérationnelle dans le domaine de la santé, il rejoint Astorg Partners en tant qu’associé de cette société spécialisée en capital-investissement.
Pour Jean Raby, il existe un lien de causalité indéniable entre son cursus scolaire et son cheminement professionnel. « Ma carrière est le témoignage et la conséquence de la formation que j’ai reçue, dont le socle est la capacité d’apprentissage de manière autodidacte, ce qui a permis mes changements de carrière multiples. » En ce qui concerne spécifiquement ses études à l’Université Laval, M. Raby est élogieux. « J’en garde un excellent souvenir. À la fois par les amitiés que j’y ai nouées et surtout par la qualité du corps professoral et l’enseignement dont j’ai bénéficié. À chaque démarche, à chaque étape de ma vie professionnelle, j’ai toujours eu l’impression d’avoir été très bien préparé à l’Université Laval. J’en retiens un souvenir d’une formation de grande qualité qui m’a permis de me développer à l’étranger. »
Des rencontres, des choix et un avantage indéniable
Au fil de sa carrière, M. Raby a eu la chance de rencontrer des gens qui lui ont fait confiance et qui lui ont permis d’envisager d’autres avenues. Parmi ceux-ci, un chef d’entreprise et politicien français, qui un jour lui a dit : « Quand on fait face à des choix, qu’on se retrouve à des carrefours dans la vie, prendre le chemin le plus difficile, le plus empreint de défis, c’est peut-être celui le plus risqué, mais c’est surtout celui qui apporte le plus de récompenses et d’enrichissement si on le choisit ». Une vision qui a guidé M. Raby à différents moments dans sa carrière. « Je pense que je n’ai pas eu peur de me remettre en cause. Il faut dire oui à la vie, il faut dire oui aux défis qui se présentent à soi », confie le Grand diplômé.
Jean Raby a toujours vu ses changements d’organisations et ses nouveaux rôles comme des occasions de s’épanouir. « Quand j’ai fait mes changements de carrière, j’ai toujours cru que j’avais des choses à apprendre dans le nouvel environnement professionnel, mais que j’apportais un bagage qui me permettait de contribuer immédiatement. »
Le fait d’être Québécois constitue un avantage indéniable à l’international pour lui. « Je pense qu’on ne le réalise pas assez. Parce que moi, je l’ai vécu. On a ce biculturalisme qui est non seulement très utile, mais aussi très adapté à la réalité des grandes entreprises qui n’ont plus de frontières et de moins en moins de socle local. »
Redonner à l’Université Laval et penser aux futures générations
Donner à l’Université Laval relève d’abord du devoir pour M. Raby. « Le monde de l’éducation est important pour moi. J’ai bénéficié d’une éducation de grande qualité qui a été le fondement de mon parcours professionnel et personnel. C’est important de redonner. J’ai été chanceux et privilégié à bien des égards. » Bien qu’il ait quitté le Québec depuis plus de 30 ans, quand il est à l’étranger, le grand philanthrope entend beaucoup parler de la perception de qualité de l’éducation au Québec, notamment à l’Université Laval. Fier que notre système d’éducation séduise autant à l’étranger, il est heureux de contribuer au rayonnement de l’Université Laval.
Selon Jean Raby, la philanthropie est un excellent moyen d’aider les autres, mais un effort collectif encore plus grand est attendu pour répondre aux enjeux actuels de notre société, comme l’environnement. « Pour ma génération, le vrai défi est évidemment de modifier nos comportements. Aujourd’hui, nos jeunes s’attendent à ce que les plus âgés d’entre nous, qui ont vécu d’une certaine façon, fassent des choix tournés vers l’avenir. Et ça, c’est plus difficile, mais l’impact de nos choix est déterminant pour le futur de nos enfants. »