Sandra Chartrand et Alain Bouchard ont toujours eu à cœur d’aider les gens à atteindre leur plein potentiel. En 2012, ils ont décidé d’unir leurs valeurs communes de solidarité sociale et de mettre sur pied la Fondation Sandra et Alain Bouchard. Leur motivation? S’engager encore plus activement et laisser une empreinte durable sur la société.
Fondateur et président exécutif du conseil d’Alimentation Couche-Tard inc., Alain Bouchard a depuis son plus jeune âge été animé par le désir d’entreprendre. Aujourd’hui, le réseau de magasins d’accommodation bien connu représente quelque 12 500 succursales, ici comme à l’international, employant plus de 115 000 personnes. Au-delà du succès retentissant de l’entreprise, M. Bouchard n’a jamais oublié l’importance d’orienter ses actions et ses décisions avec une vision novatrice. C’est avec fierté que l’Université Laval lui a décerné, en 2017, un doctorat honoris causa pour reconnaître ses qualités de leader visionnaire et ses succès en affaires qui auront fait rayonner le Québec par-delà ses frontières.
Présidente de la Fondation et grande philanthrope, Sandra Chartrand entretient une passion pour la musique et la culture depuis son plus jeune âge. Actrice importante dans le développement de la philanthropie au Québec depuis plus de 30 ans, Mme Bouchard est très impliquée dans son milieu. Ayant siégé à plusieurs conseils d’administration au fil du temps, elle poursuit son engagement au sein des conseils de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, de la Fondation de la Place des Arts et de l’Orchestre symphonique de Montréal.
L’Université Laval comme terreau d’épanouissement culturel
La culture, la musique et les arts sont au cœur de la réflexion philanthropique du couple. « À nos yeux, la culture au sens large favorise le vivre ensemble : une langue universelle, porteuse d’inclusion », admet Sandra Chartrand.
Leur fondation a ainsi concrétisé un don exceptionnel de 2 millions de dollars envers l’Université Laval, plus précisément à l’intention de l’École supérieure d’études internationales afin de créer la Chaire de recherche sur la culture visuelle en études internationales. Cette chaire permet d’étudier les origines et les causes de la culture visuelle ainsi que ses effets sur la scène internationale.
Ce projet offre en outre un appui à la diffusion d’œuvres artistiques professionnelles, par la mise en place d’un programme d’artistes en résidence et d’ateliers de création. « Nous croyons aussi que la culture occupe une place prépondérante dans notre société. Mieux connaître son effet dans le temps nous permettra d’alimenter une réflexion plus large sur ses impacts positifs dans nos vies », affirme Sandra Chartrand. Pour elle, l’essentiel est que ce don ait un impact réel auprès des individus : « Nous agissons pour faire la différence et faire partie de l’équation vers l’épanouissement culturel de notre société. »
La musique comme outil d’apprentissage
À ce don remarquable s’ajoute celui d’un million de dollars en faveur de la Faculté de musique. La Fondation Sandra et Alain Bouchard y soutient la communauté étudiante ainsi que le développement d’un projet pédagogique international.
D’une part, elle propulse le talent des étudiantes et étudiants en musique les plus prometteurs en leur octroyant des bourses qui reconnaissent à la fois l’excellence et l’engagement social et artistique. Ces bourses valorisent l’implication des récipiendaires dans leur milieu tout en développant leur esprit entrepreneurial et communautaire, valeurs chères à la Fondation.
D’autre part, cet appui philanthropique a permis le déploiement et le financement de L’Université des jeux(nes) musiciens (UJM), un projet social, culturel et éducatif international sur l’apprentissage de la musique par le jeu. Véritable laboratoire vivant, il accueille des enfants de 5 à 10 ans issus d’une variété de milieux sociaux. « Nous croyons fermement à l’importance de la musique et à son rôle éducatif, qu’elle soit enseignée, créée ou étudiée, témoigne Mme Chartrand. Ses effets bénéfiques sur le développement et l’apprentissage sont reconnus et c’est pourquoi nous avons investi dans ce projet, qui combine une portée internationale et une visée culturelle. »
Leur souhait pour l’avenir de l’Université Laval et du Québec est clair : qu’ils deviennent de hauts lieux d’excellence et une référence internationale sur les plans culturel et artistique. « Nos gestes philanthropiques se veulent les témoins de nos valeurs profondes », conclut Sandra Chartrand.
