Alban D'Amours & Denise Périgny

Alban D’Amours & Denise Périgny

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« Le partage, l’équité, la justice et l’inclusion sont des valeurs inhérentes au coopératisme, elles m’ont servi de guide toute ma vie. »

Nommé Personnalité financière de l’année en 2000 par la revue Finance et Investissement et personnalité de l’année dans la catégorie affaires au gala Excellence de la Presse en 2002, Alban D’Amours a sans contredit joué un rôle marquant dans le dynamisme du paysage économique du Québec.

Titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales et d’une maîtrise en économique de l’Université Laval, il a fait ses études de doctorat en théorie monétaire, économétrie et finances publiques à l’Université du Minnesota.

C’est à la suite de sa première année en sciences sociales qu’il a découvert les sciences économiques « par hasard ». Même si un professeur qu’il appréciait lui a déjà dit qu’il n’avait pas les habiletés mathématiques pour poursuivre ses études dans ce domaine, M. D’Amours a prouvé le contraire en excellant en économétrie, une science qui demande une excellente maîtrise des mathématiques et des statistiques.

Diplômé d’exception, M. D’Amours est reconnaissant de son passage à l’Université Laval, qui lui a permis de vivre des expériences enrichissantes et de participer à des projets de recherche formateurs. Ses premières expériences remontent à son implication dans les travaux du BAEQ (Bureau d’aménagement de l’est du Québec) présidé par le regretté Guy Coulombe, ce qui lui a permis d’aiguiser ses aptitudes analytiques au profit des besoins des collectivités.

Denise Périgny a, quant à elle, étudié à la Faculté des lettres et des sciences humaines et à la Faculté de philosophie de l’Université Laval. Elle se souvient avoir été grandement impressionnée par l’enseignement qu’elle y a reçu et la formation pratique dont elle a bénéficié. « J’en ai moi-même beaucoup profité quand Denise étudiait en philosophie. Elle m’a appris plein de choses », raconte avec gratitude M. D’Amours. « Nos discussions philosophiques renforçaient mes convictions à l’égard de l’importance que revêt la quête de sens dans l’enseignement ».

 

Guidé par les sciences économiques

Au fil des ans, le parcours de M. D’Amours s’est dessiné de façon assez diversifiée, mais il a toujours suivi la voie de l’économique. « Elle m’a donné un esprit de synthèse et m’a permis de faire un portrait 360 des situations sociales et économiques. Elle m’a aussi permis de développer un sens de la gestion et de la direction qui s’inspirent de principes, de valeurs humaines qui sont cohérentes et en harmonie avec la science économique. » Il a pu mettre à profit cette vision et son esprit de synthèse au cours des différents mandats qui ont ponctué sa carrière.

Une fois ses études de doctorat de l’Université du Minnesota terminées, il a accepté un poste de professeur en économie à l’Université de Sherbrooke, où il a évolué pendant 12 ans. Son enseignement était teinté d’un partage de principes qui lui sont chers : il a appris à ses étudiantes et étudiants à apprendre, à chercher le sens pour concevoir le futur et à relever des défis de manière à développer leur sens de la responsabilité sociale et leur implication auprès de la communauté.  En plus d’avoir transmis sa passion et ses connaissances à la relève étudiante, il s’est engagé auprès de l’Université en tant que directeur de département et en participant à la création de l’Institut de recherche sur les coopératives (IRECUS).

Après avoir occupé le poste de sous-ministre du ministère du Revenu du Québec, puis de sous-ministre associé à l’Énergie, il a réalisé une partie significative de sa carrière au cœur du Mouvement Desjardins de 1988 à 2008. D’abord en tant que premier vice-président Planification, communication et marketing, puis de président et chef de la direction. On doit à M. D’Amours, entre autres, la transmission de sa vision axée sur l’humain et ses intérêts ainsi que le développement des régions. Sa philosophie de direction et de gestion se résume à trois grandes préoccupations, celles de répondre aux besoins, d’être efficace et de mobiliser les personnes. L’image qu’il utilise est celle d’un triangle dont les pointes représentent ces trois grandes préoccupations et qu’il baptise comme le triangle de la performance.

Son passage chez Desjardins lui a d’ailleurs permis de consolider son expertise dans la rédaction du livre Le coopératisme, un antidote aux dérives du capitalisme. Réflexions ancrées dans mon parcours chez Desjardins. Il y aborde la façon dont le modèle d’affaires coopératif distinct du modèle capitaliste peut contribuer à l’avènement d’un nouvel ordre économique mondial, où la propriété collective, le pouvoir partagé et l’humain sont à l’avant-plan d’une logique d’affaires distinctive basée sur la réponse aux besoins et non sur le profit.

 

Un couple de philanthropes engagés et passionnés

En dépit des postes de haut niveau qu’il a occupés tout au long de sa carrière, l’homme d’affaires a toujours su organiser son emploi du temps de manière à s’engager auprès de plusieurs causes et organismes. Il a entre autres assuré la présidence de la Confédération internationale des banques populaires, siégé à l’Alliance Coopérative Internationale, au conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Président fondateur du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), il a aussi présidé le conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke. Il a siégé au conseil de la Fondation Lucie et André Chagnon et de Cominar dont il a assumé la présidence. Il a aussi agi en tant qu’expert en présidant des commissions gouvernementales et comités d’experts, comme la Commission sur l’Énergie, la Commission sur la Fiscalité et le financement des services publics et récemment sur l’avenir du système de retraite québécois.  À ce jour, il est toujours impliqué dans la communauté d’affaires et philanthropique de Québec en tant que membre du Bureau des gouverneurs de la Fondation Québec Philanthrope et membre du conseil d’administration du Groupe Femmes Politique et Démocratie.

M. D’Amours partage ses valeurs philanthropiques avec sa conjointe. Tous deux ont à cœur le bien-être de leur communauté. Mme Périgny a été vice-présidente du Carrefour des aînés et fait toujours partie, en tant que membre honoraire, du conseil d’administration du Pignon bleu, un organisme communautaire qui soutient la sécurité alimentaire et le développement des enfants de la ville de Québec ainsi que l’insertion socioprofessionnelle des adultes.

Le couple de donateurs a été élevé avec des valeurs d’entraide et de solidarité.  « Ma carrière ne pouvait avoir de sens sans mon apport à la société », mentionne M. D’Amours. « Chez Desjardins, j’ai été longtemps responsable des partenariats philanthropiques. J’ai ainsi appris les bases de cette pratique et j’ai compris qu’il fallait faire partie de ce grand mouvement. J’ai ensuite été impliqué dans la création de la Fondation communautaire du grand Québec qui est devenue aujourd’hui Québec Philanthrope. »

La vision novatrice, l’approche humaine et les nombreuses réalisations de M. D’Amours lui ont valu plusieurs nominations et honneurs. Il a été honoré à titre de Grand officier de l’Ordre national du Québec, membre de l’Ordre du Canada, Grand Québécois et membre de la Légion d’Honneur. Il a reçu le Prix Dimensions décerné par l’Ordre des administrateurs agréés du Québec dont il est Fellow Adm.A. Il est aussi récipiendaire d’un doctorat honorifique de l’Université du Québec, de l’Université de Sherbrooke et d’une médaille Gloire de l’Escolle de l’Université Laval et Médaillé Georges-Henri Lévesque.

 

Chaire de leadership en enseignement Alban D’Amours en sociologie de la coopération

Alban D’Amours croit fermement qu’une éducation de qualité est bénéfique au développement de la société. En ce sens, la portée de ses actions continue toujours de servir le bien-être collectif. Grâce à son engagement philanthropique et celui de sa conjointe, la Faculté des sciences sociales a pu créer la Chaire de leadership en enseignement Alban D’Amours en sociologie de la coopération et un fonds d’aide destiné notamment à offrir des bourses aux étudiantes et étudiants qui s’y inscrivent. Cette chaire permet d’étudier la construction de communautés coopératives qui s’appuient sur des principes coopératifs mis en œuvre et partagés depuis plus de 150 ans. Ces communautés se définissent par un rassemblement de personnes qui partagent les mêmes intérêts et les mêmes valeurs, dont la prise en charge, la démocratie représentative et participative, l’équité et le partage.

Par ce geste d’une grande générosité, M. D’Amours et Mme Périgny espèrent aider à préserver la mission de l’Université à travers les années, c’est-à-dire la transmission des savoirs. « L’éducation à tous les niveaux est la clé de la réussite », mentionne M. D’Amours.

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