Une chronique de Marie Dufour
Lanterne magique, caméra-mitrailleuse, kaléidoscope, projecteur… cette courte énumération est suffisamment évocatrice pour me plonger dans l’univers fascinant du cinéma. Pour vous aussi? Ces objets font partie de la collection de quelque 500 appareils que le philanthrope et cinéphile François Lemai a jusqu’ici donnés à l’Université Laval. En janvier prochain, une partie de ce riche ensemble de caméras et de projecteurs sera présentée à la Bibliothèque pour la première fois dans le cadre d’une exposition consacrée au collectionneur. Pleins feux sur François Lemai et sa collection.
Bio et anatomie d’une collection
Intitulée Pour l’amour du cinéma, l’exposition s’intéresse à la vie du collectionneur et à son intérêt pour le septième art. On plonge ainsi dans le passé de conseiller technologique et de galeriste du collectionneur. Ce parcours qui a contribué à développer son engouement pour les objets de qualité.
L’exposition met également en lumière la motivation de François Lemai à vouloir acquérir des pièces en vue de constituer un ensemble singulier. Pourquoi sa collection est-elle si unique? Parce qu’elle est représentative de la production mondiale d’appareils cinématographiques depuis les débuts du cinéma. Parce qu’elle se distingue aussi sur le plan international par la qualité et la diversité de ses pièces.
Pour la recherche et l’enseignement
Outre l’intérêt de les exposer pour leur esthétisme, leur valeur patrimoniale et leur pouvoir d’attraction, les objets que François Lemai a légués à l’Université Laval constituent un atout de taille pour la recherche et l’enseignement. Le fait de pouvoir manipuler les appareils éclaire en effet sur leur utilisation et sur la démarche artistique des cinéastes. La plupart de ces objets recèlent aussi une histoire qui ajoute à leur valeur.
En gros plan
Tantôt historiques, tantôt fétiches, tantôt inusités, les objets de l’exposition Pour l’amour du cinéma sauront susciter l’intérêt des cinéphiles comme celui des adeptes du beau. L’occasion sera aussi rêvée pour découvrir les objets favoris du collectionneur, de voir de près des projecteurs d’un autre temps ou simplement de contempler tous les modèles de caméras d’une même marque. Le tout bien ficelé par deux commissaires d’exposition diplômées en muséologie.
Non! Ce n’est pas dans un cinéma près de chez vous que vous pourrez admirer pareille exposition, mais bien à la Bibliothèque du pavillon Bonenfant de l’Université Laval, à compter de cet hiver. Effets spéciaux garantis. Avec un peu d’imagination, on sent déjà l’odeur du maïs soufflé dans les parages du premier étage.
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