Texte de Katie Lepage, directrice du développement philanthropique à la Bibliothèque.
S’il y a quelqu’un qui sait ce que signifie le travail d’équipe, c’est bien Charles Bérubé ! Né dans une grande famille tissée serrée qui se rassemblait chaque semaine pour partager des repas dans la maison de Plessisville, il a vite appris à faire preuve de souplesse et de finesse. Quand votre mère dresse la table pour 12 personnes tous les jours, vous n’avez d’autre choix que de partager et de collaborer. Charles me parle de ses souvenirs avec émotion et je perçois chez lui sensibilité et générosité. Sans se tromper, on peut qualifier cet homme de « grégaire », dans le bon sens du terme.
À 12 ans, Charles avait déjà quitté le nid familial pour devenir pensionnaire. Il fréquentait alors un groupe d’amis. Certains sont toujours là aujourd’hui. Tous étaient amoureux des sports d’équipe, plus précisément le hockey. Les notions de collaboration, d’entraide et de partage lui ont été inculquées à la maison mais aussi sur la glace. De nature rassembleuse et conciliante, Charles me décrit certaines de ses péripéties scolaires et me parle de ses précédents emplois comme d’une merveilleuse école.
Les chiffres, la gestion des budgets et des fonds publics font partie de son quotidien. Il me confie adorer ça. Saviez-vous qu’il a obtenu son baccalauréat en administration des affaires ainsi que sa licence en sciences comptables à l’Université Laval ? Il a d’ailleurs exercé en tant que comptable agréé dans le domaine privé durant de nombreuses années puis, en 2008, il a fait le grand saut à la Bibliothèque. Curieux et intrépide, il m’avoue aussi avoir aimé le petit détour par les nanotechnologies en réalisant deux mandats captivants et hors du commun au début des années 2000 au sein de la compagnie NANOX Technologie inc. Pour lui, il est primordial d’effectuer des tâches variées, d’aider les gens de diverses équipes, de mettre à profit son expertise, de prêter main-forte, de résoudre des problèmes et d’être efficace. Telle est la raison pour laquelle Charles apprécie tant son travail. Le gentleman aime aussi collaborer avec des gens provenant d’univers totalement différents.
Bienveillant, fin négociateur et débrouillard, Charles passe rapidement en « mode solution ». Pour lui, voir le verre à moitié plein et demeurer positif, c’est vital !
Lorsque je lui demande comment il occupe ses temps libres, il me confie que le nouveau terrain boisé dont il vient de faire l’acquisition est son nouveau dada. Les souvenirs d’enfance à la cabane à sucre familiale refont surface et je le sens ému. Marcher en nature, couper les arbres morts pour en faire du bois de chauffage, aller se ressourcer, prendre un grand bol d’air sont des petits cadeaux de la vie qu’il apprécie.
J’imagine que ses nombreuses années passées sur les pentes de ski, sur les terrains de baseball, à la piscine et sur la glace lui ont également appris à quel point il est fondamental de bouger, de prendre soin de soi et de varier ses activités. Charles demeure d’ailleurs toujours aussi actif. Pour lui, un des grands plaisirs de la vie est également de se rassembler entre amis pour un bon souper, de recevoir ses enfants et leurs conjoints pour la fin de semaine, d’organiser des sorties. Il a besoin de voir « son monde ». Dans un grand rire communicatif, il me confie aussi apprécier la dégustation d’un bon vin. Il ajoute que sa porte est grande ouverte car, comme on le dit si bien au Québec : « Quand y’en a pour 5, y’en a pour 10 ! ». Voilà pourquoi Charles a toujours été prêt à s’impliquer dans diverses causes, à soutenir les gens dans le besoin, à venir en aide à quelqu’un qui a besoin d’un p’tit coup de pouce. Il est comme ça Charles, le cœur sur la main. Et j’ai compris rapidement qu’il faisait partie des personnes agréables à côtoyer.