À la rencontre d’Andréa Woodburn

Véronique Hébert, directrice au développement philanthropique à la Faculté des science de l’éducation, est allée à la rencontre d’Andréa Woodburn, professeure agrégée au Département d’éducation physique. Découvrez le fruit de leurs échanges.

C’est l’histoire d’une charmante rencontre avec une fille attachante… Son accent anglophone me donne envie d’en savoir plus sur ses origines dès les premières minutes de notre échange. Eh oui, Andréa Woodburn est bien née à Montréal, d’une mère écossaise et d’un père québécois d’origine écossaise aussi. Elle a deux sœurs biologiques, mais elle m’indique rapidement qu’elle a grandi avec une immense famille. Elle a même pu créer ses propres équipes de soccer et de hockey durant toute son enfance! Ses parents, de qui elle parle avec beaucoup d’admiration, ont travaillé dans une maison d’accueil durant plus de 30 ans. Elle vivait donc avec 25 enfants qui partageaient son quotidien dans cette immense famille.  Sa passion des sports a débuté avec ce noyau familial élargi et a aussi influencé son parcours comme entraîneure plus tard.

Ses parents qu’elle admire beaucoup

Elle me parle avec douceur des intervenants en éducation physique qui ont marqué son enfance, Monsieur Dalton au primaire, Madame Roberts et Monsieur Gow au secondaire.  Ils ont réussi à créer un environnement sportif pour que les jeunes puissent s’épanouir dans le plaisir. Elle me raconte avec un regard espiègle que ces enseignants permettaient à un groupe plus sportif (dont elle faisait partie avec bonheur), lorsqu’ils avaient terminé leur matière en classe, d’aller dans le gymnase pour aider avec des ballons à gonfler. Ensuite, ils avaient carte blanche pour jouer ensemble.  Les programmes de sport-études étant encore inexistants à cette époque, elle garde un souvenir précieux de ces moments de jeux. Le soccer et le ski alpin sont des passions qu’elle développe pendant l’enfance. Elle occupe d’ailleurs, comme premier emploi à l’adolescence, le poste d’entraîneure de l’équipe de ski Nancy Greene au défunt Mont Christie dans les Laurentides.

Andréa avec Nancy Greene

Son parcours universitaire s’oriente vers la Nouvelle-Écosse et marque le grand départ de la ruche familiale. Elle se rendra dans les Maritimes pour y faire son baccalauréat en éducation physique à l’Université Acadia. Le professeur Gary Ness marquera son cheminement alors qu’elle réalise l’importance de l’enseignement. Par la suite, elle revient à Montréal pour une maîtrise en physiologie de l’exercice avec le professeur Phil Garner et débute même son doctorat. Elle me raconte qu’un jour, Monsieur Garner lui a dit de suivre sa passion. La voyant raconter, le regard vibrant, ses fins de semaine comme entraîneure, était-elle vraiment à la bonne place dans ce programme de doctorat à ce moment de sa vie?

Elle suivit son instinct et accepta un contrat comme entraîneure de ski alpin dans l’Ouest canadien pendant 1 an, puis retourna vers la Nouvelle-Écosse pour un poste de directrice exécutive et entraîneure-chef dans la même discipline, d’un bout du Canada à l’autre. Par la suite, elle retourne plus près de Montréal en acceptant un poste à Ottawa pour l’Association canadienne des entraîneurs; poste qu’elle occupera pendant 3 ans. Après un bref passage à son compte en 2005, elle pose sa candidature à un poste à l’Université Laval comme chargée d’enseignement. Elle y fera son doctorat avec une équipe de passionnées.

Je suis intriguée de voir si elle connaissait bien la ville de Québec avant de décider de venir s’y installer. Elle a un coup de cœur quasi instantané pour la Vieille Capitale. Elle y retrouve une amie, Guylaine Demers, collègue au département d’éducation physique. Elle me rappelle à quel point elle s’est sentie bien accueillie par l’équipe en place au département dans cette ville qu’elle décrit comme parfaite pour le sport, avec son accès rapide au plein air, mais aussi par la culture du sport qui l’anime!

Andréa en ski (en blanc)

Une grande fierté : la chance qu’elle a de collaborer en équipe avec ses collègues à une relève sportive. J’apprends aussi que le BIS (Bac en intervention sportive) est un programme unique au Canada qui se donne depuis 2002 à l’Université Laval. Elle me parle avec passion de son implication depuis 4 ans dans le NCDA (NSSU Coach Developer Academy). Un milieu extraordinaire d’apprentissage pour des entraîneur.e.s venant du monde entier.


Que fait-elle de ses passe-temps? Elle me dit perdre la notion du temps lorsqu’elle part pour des randonnées, qu’elle continue à skier et développe son swing de golf durant l’été. Quand je termine en lui parlant de philanthropie, elle me mentionne que pour elle, la philanthropie est un geste d’engagement à long terme. L’exemple de ses parents en est un très marquant pour cette petite fille qui a été élevée avec des sœurs et frères de cœur. Elle se dit choyée d’être née dans un pays comme le nôtre avec toutes les opportunités que la vie lui a apportées. Je termine mon entrevue avec elle dans cette belle douceur qui émane de sa voix calme et de son regard doux. Merci Andréa!

Vous avez envie d’envoyer vos commentaires à Andréa? Écrivez-lui : andrea.woodburn@fse.ulaval.ca

Vous aimeriez référer un ou une collègue pour une future entrevue? Écrivez à : veronique.hebert@ful.ulaval.ca

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