Michael Morin est en compagnie de Sophie D'Amours.

Apéro ULaval pour toujours: rencontre avec Michael Morin, un physiothérapeute humaniste

Disciple du Dr Patch Adams, le diplômé de l’Université Laval a partagé sa passion et ses valeurs avec la rectrice Sophie D’Amours.

Michael Morin, directeur des opérations médicales à la Clinique du PEPS, incarne des valeurs humaines dans toutes les sphères de sa vie, que ce soit comme physiothérapeute ou comme professeur de clinique et chargé de cours à la Faculté de médecine. La rectrice Sophie D’Amours s’est entretenue avec lui devant près de 150 personnes, dont la nageuse paralympique Aurélie Rivard, lors de l’Apéro ULaval pour toujours, le 17 octobre.

Michael Morin a eu un parcours unique. Marqué par l’approche humaniste présentée dans le film Patch Adams alors qu’il était au secondaire, il a choisi de se lancer en santé à l’université. «Le docteur Hunter Doherty “Patch” Adams développe des relations très proches avec ses patients. Il utilise beaucoup l’humour et le jeu dans toute sa pratique. Je me suis toujours dit: “J’aimerais ça avoir une influence comme lui peut avoir dans la société”.»

Détenteur d’un baccalauréat en biochimie et d’un baccalauréat en physiothérapie de l’Université Laval, il a accompli ces deux formations en parallèle. «Je me souviens de ma première session, j’avais 21 crédits!», raconte-t-il.

Des expériences à l’international

Lors de ses études, Michael Morin a été bénévole au Gesundheit! Institute du docteur Hunter Doherty «Patch» Adams, aux États-Unis. «Alors que je parlais à peine anglais, je lui ai écrit une lettre… et il m’a répondu», raconte-t-il. À la fin de son été à l’Institut, il a été invité à participer à un voyage humanitaire au Pérou.

«On était environ 80 personnes. On est allés dans les quartiers plus pauvres et on aidait à éduquer les adolescents et les enfants à plusieurs problèmes de société.»

Encore étudiant, Michael Morin a ensuite passé trois mois au Mali dans le cadre du Profil international de la Faculté de médecine. «On était à quelques heures de la capitale, dans la savane. Il n’y avait pas d’aqueduc, un long fil électrique, un fil de téléphone. On revenait aux valeurs de base. Ça a été très éducatif, j’ai rencontré des gens avec des valeurs familiales incroyables et un bel esprit de communauté».

S’adapter

En tant que physiothérapeute sportif, Michael Morin a été appelé à travailler à l’international, notamment aux Jeux olympiques de Paris comme membre de l’équipe médicale de la délégation canadienne. Dans sa profession, il travaillait tant avec des athlètes de haut niveau ou des étudiants-athlètes qu’avec des personnes de la population à la Clinique du PEPS. Comment naviguer avec ces différentes clientèles? «Ce sont tous des humains, souligne d’emblée Michael Morin. Peu importe avec qui on travaille, c’est important de toujours mettre l’aspect humain en priorité. Les émotions, les moments de la vie, le type de blessures, tout ça change. La clé d’un bon professionnel de la santé, c’est l’adaptation. Un message de Patch Adams, c’est d’écouter, d’être empathique pour bâtir une relation de confiance. C’est là que le patient va s’ouvrir à nous et qu’on va être capable de mettre le doigt sur le vrai bobo. Je dis souvent à mes étudiants: «C’est beau savoir quel est le problème, mais il faut trouver la source»».

De gauche à droite: Sophie D’Amours, rectrice, Aurélie Rivard, étudiante en droit et athlète paralympique médaillée des Jeux de Paris, Julie Dionne, directrice du Service des activités sportives, Michael Morin, directeur des opérations médicales à la Clinique du PEPS, et Caroline Girard, cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés.

Au cours des six dernières années, Michael Morin a contribué à redéfinir la Clinique du PEPS en s’inspirant des meilleures pratiques et de valeurs humaines. La santé durable et la prévention sont au cœur de l’approche.

«Beaucoup de gens qui ont des problèmes de santé considérés non urgents pour le système de santé vont être dans une période d’attente qui peut être longue, rapporte-t-il. Et quand on a mal, on arrête souvent de faire nos activités sportives, on se sédentarise, on peut prendre de mauvaises habitudes alimentaires. Avec le temps, on peut développer d’autres problèmes de santé, comme le diabète ou l’hypertension. Ce sont des ennuis de santé qui peuvent devenir irréversibles et ça pèse énormément sur notre système de santé. Si on les avait attrapés dès le début, on aurait pu les ramener dans un mode de vie actif.»

Le modèle de la Clinique du PEPS est assez unique, selon Michael Morin. «On veut briser les silos et mettre de l’avant la multidisciplinarité. On a au-dessus de 50 professionnels dans 14 professions différentes et ils peuvent butiner entre les bureaux. On travaille en équipe, toujours dans le but de mettre le patient au centre».

Cette vision holistique du PEPS est partagée aux stagiaires qui passent par la Clinique. «Ils viennent chercher toutes les valeurs et repartent dans leur milieu pour rependre cette énergie, cette culture très familiale.»

«J’ai plein d’idées pour la Clinique. On travaille sur deux grands projets, mais je garde la surprise!»

Source: Article d’Audrey-Maude Vézina sur ULaval nouvelles.

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