François Dion, président-directeur général de Levio, une firme de services-conseils en affaires et technologies basée à Québec, s’est engagé activement à soutenir les futurs entrepreneurs de la Faculté des sciences de l’administration. Son dévouement se manifeste par l’octroi de bourses de soutien pour des projets entrepreneuriaux innovants. Par ce geste philanthropique, il devient le 56e membre du programme Les Cent-Associés de l’Université Laval.
M. Dion est un entrepreneur passionné au parcours atypique. Dès ses études à l’Université Laval, il a démontré un esprit d’initiative remarquable. Avant même d’obtenir son baccalauréat en 2001, il avait déjà fondé plusieurs entreprises, dont une compagnie de peinture et une entreprise en informatique, inspirée par son emploi à l’Université comme dépanneur informatique.
Son parcours entrepreneurial a véritablement pris son envol en 1998 lorsqu’il s’est tourné vers le numérique. Cette passion pour l’informatique l’a conduit à fonder Levio en 2013. Aujourd’hui, Levio possède des bureaux à Montréal, Sherbrooke, ailleurs au Canada, aux États-Unis ainsi qu’en France, au Maroc et en Inde. Parallèlement à sa carrière civile, M. Dion est resté impliqué dans l’armée, servant activement pendant près de 20 ans et atteignant le rang de commandant des Voltigeurs de Québec, le plus vieux régiment canadien-français.
François Dion est reconnu pour ses valeurs de coopération et sa grande générosité. « J’ai une conviction profonde que lorsqu’on est privilégié, on a un devoir de contribuer à améliorer le sort de ceux qui en ont besoin, avance l’entrepreneur. On ne vient pas tous au monde avec les mêmes opportunités, alors lorsque tout va bien dans notre vie, la philanthropie est un excellent moyen de faire profiter les autres de notre chance, et cette générosité élève tout le monde, celui qui reçoit comme celui qui donne. »
Chez Levio, cette culture de la générosité est bien ancrée. En 2023, les employés ont collectivement donné plus de 750 000 $ à divers organismes communautaires. « Chaque année, nous donnons toujours plus; le mouvement de collaboration prend de l’ampleur à l’interne », partage M. Dion avec fierté.
Son engagement majeur envers l’Université Laval s’inscrit dans cette volonté de soutenir la formation des futurs leaders. « J’ai posé ce geste pour une raison très simple. On a besoin de personnes qui osent entreprendre! », affirme François Dion qui croit fermement au potentiel entrepreneurial du Québec. « Dans notre milieu francophone nord-américain, on a tout le talent, tous les moyens pour innover et exporter notre savoir-faire », ajoute-t-il, insistant sur l’importance de valoriser cette envie d’entreprendre chez les jeunes.
Avec ce don, François Dion souhaite offrir aux jeunes talents les mêmes opportunités qu’il a eues, malgré des débuts modestes. « Je ne suis pas issu d’une famille d’entrepreneurs, mais des gens m’ont aidé à devenir ce que je suis, se souvient-il. Ce que j’ai en moi, ma détermination, il y en a plein au Québec qui l’ont et j’espère les encourager à suivre leur propre chemin. »
Il a d’ailleurs eu la chance de rencontrer, le 10 septembre dernier, trois diplômés entrepreneurs de l’Université Laval qui ont le vent dans les voiles. Félix Lapointe, diplômé en génie mécanique et co-fondateur des entreprises Ferreol Skis et Ferreol Technologies, lui a partagé à quel point le soutien financier de donateurs avait été déterminant dans le développement de leur entreprise. « Nous avons reçu des bourses à des moments charnières de notre développement. Si nous ne les avions pas reçues, je ne serais pas ici aujourd’hui pour vous raconter l’histoire de Ferreol! » partage avec émotion le jeune entrepreneur.
Pour François Dion, l’université est plus qu’un lieu d’apprentissages théoriques. « L’essence des études universitaires est d’expérimenter toutes sortes d’intérêts, puis d’apprendre à réfléchir, à structurer sa pensée avec un esprit critique, à développer sa confiance, sa créativité et sa capacité d’adaptation dans cette ère de changements continus, où tout va de plus en plus vite. » Il est convaincu que l’université doit préparer les étudiants à embrasser ce changement, à en tirer profit plutôt qu’à y résister, voire à le créer plutôt qu’à y réagir.
Cette vision positive des futures mutations du monde, François Dion l’a transmise au sein de Levio et l’incarne désormais par son généreux engagement envers les entrepreneurs de demain. Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval, a salué son geste qui facilitera la création d’une nouvelle génération d’entreprises responsables qui devront répondre à la fois au besoin de créer de la valeur économique pour le Québec tout en répondant aux nombreux enjeux de société.