Les échanges entre donatrices et donateurs invités ont donné lieu à des réflexions porteuses pour cet événement mettant en lumière la philanthropie auprès de la direction de l’Université Laval.
C’est dans une ambiance conviviale, propice aux découvertes, que s’est déroulée la 3e Journée de la philanthropie, le 23 février dernier au Cercle universitaire. Cette journée était un moment privilégié pour les participantes et participants afin de partager les bonnes pratiques permettant de collaborer au développement d’une culture philanthropique forte à l’Université Laval. Pour l’occasion, un panel bien spécial s’est tenu devant les membres de la direction de l’Université et l’équipe du développement philanthropique.
Une philanthropie adaptative pour toucher toutes les réalités
Animée par Caroline Girard, cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés (DPRD), cette période d’échanges a réuni quatre donatrices et donateurs de générations et d’horizons variés, sous le thème Tendre le flambeau vers l’avenir.
Les panélistes invités étaient Yannick Bernier et Marie-Pier Drolet, conseillers en gestion de patrimoine et membres du programme Les Cent-Associés de l’Université Laval, Jean-Paul Laforest, ancien doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et membre du programme de don planifié Pérennia, ainsi que Jean Routhier, VP communications corporatives et apprentissage organisationnel chez Beneva, présent pour aborder le don en entreprise et le rôle des citoyens corporatifs. Ensemble, ils ont pu discuter de leur vision de la philanthropie en milieu universitaire, des motivations personnelles qui ont guidé leur engagement et de la fierté de participer à un projet de communauté plus grand qu’eux-mêmes. Leurs parcours étaient différents, mais tous ont fait le choix d’appuyer la mission de l’Université Laval.
D’entrée de jeu, Caroline Girard a souligné les diverses formes que peut prendre la philanthropie, selon les réalités et les besoins de chacun ainsi que les personnes auxquelles elle s’adresse. « La philanthropie est notre idéal commun, mais elle naît et se nourrit avant tout d’une réalité individuelle. À l’Université Laval, nous avons autant de projets que nous avons de donateurs et de gens qui en bénéficient! » a-t-elle déclaré.
Elle a ensuite lancé le panel en proposant aux invités de relater comment la conversation philanthropique avait débuté pour eux, puis en leur demandant quelles sont les meilleures façons de reconnaître leur générosité, citant une phrase que l’on répète souvent en philanthropie : « Avant de solliciter, il faut dire 7 fois merci! » Les questions se sont enchaînées et la conversation a pris son envol, permettant aux quatre panélistes de présenter en détail leurs points de vue et leurs expériences, de la reddition de compte à la fidélisation en passant par l’importance de se distinguer comme cause.
La culture philanthropique présente partout à l’Université
Après le panel, la rectrice Sophie D’Amours a pris la parole pour souligner l’importance de ces moments de rencontres et d’échanges. Elle a notamment partagé un constat récent qu’elle a fait au sujet de la culture philanthropique à l’Université Laval : « Je remarque qu’on en a fait du chemin depuis les 10 dernières années! On parle beaucoup plus des projets qui sont rendus possibles grâce à la philanthropie et de leurs impacts sur notre communauté. Elle occupe maintenant une place essentielle dans les discussions au quotidien. »
La rectrice en a également profité pour reconnaître le rôle crucial de la Campagne Communauté ULaval dans le développement de la philanthropie au sein même de la communauté universitaire. « Chaque année, cette campagne est une opportunité de mettre en lumière des initiatives philanthropiques dans chacune des unités et les retombées concrètes de la philanthropie sur le campus. Je suis fière de faire partie d’une université mobilisée qui valorise l’engagement, la solidarité et le dépassement de soi », a témoigné madame D’Amours.
À la fin de l’activité, les participantes et participants sont sortis outillés d’un éclairage nouveau pour mettre en pratique, ensemble, les apprentissages de cette journée des plus enrichissantes.