Il y a 10 ans, l’Université Laval comptait à peine une quinzaine de chercheurs réunis au sein de trois équipes départementales qui menaient des travaux dans l’un des domaines aujourd’hui placés sous l’enseigne de l’intelligence artificielle. Certains de ces chercheurs avaient déjà entrepris de faire tomber les cloisons disciplinaires pour accélérer le développement des connaissances et pour former une relève capable de répondre aux besoins émergents de la société. François Laviolette était de ceux-là. Et, mieux que quiconque, il avait pressenti l’essor qu’allait connaître l’intelligence artificielle et l’impérieuse nécessité de regrouper les troupes pour permettre à l’Université Laval de participer à cette révolution.
François Laviolette nous a quittés le 26 décembre à l’âge de 59 ans. Son legs est majeur, affirment ceux qui l’ont côtoyé. «L’écosystème de la recherche en intelligence artificielle de l’Université Laval ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans son apport. Il en a été le leader et le grand bâtisseur», estime Christian Gagné, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique.
Cette vision de l’intelligence artificielle survivra à François Laviolette puisque ses proches collaborateurs ont créé un fonds de bourses destiné à soutenir des étudiants-chercheurs. Le professeur Laviolette en a lui-même défini les objectifs peu de temps avant son décès. Déjà, un peu plus de 120 000$ ont été amassés.
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